jeudi 8 janvier 2009

Bureau d'entraînement





Prendre les armes ou le coupon du RMI ? Considérer les paroles d’une « coach » mandatée par l’ANPE qui nous apprend en y croyant vraiment que l’ « on ne peut pas être naturel » dans un entretien d’embauche et que l’authenticité dont je lui parle est considérée – « c’est un exemple » - par les employeurs comme le fait de « travailler nu ».

Lui parler de « violence symbolique ». Lui dire, que, non, on n’a pas envie de « jouer le jeu » dont elle parle.


Douce incommunicabilité !

Les chômeurs ont ceci d’intéressant, c’est qu’ils permettent à d’anciens membres de la confrérie abonnée aux entretiens infantilisants de rendre le type le plus sensé pèlerin régulier de Sainte-Anne. Ou aspirant plastiqueur.


S’assurer un « avenir » où certes, à la fin, on pourra actionner la pompe à oxygène en susurrant que l’on ne s’est pas trahi, mais où l’on aura rapiécé ses guenilles avant un énième « entretien » avec un laborantin-sauveur de l’humanité perdue.

Vous avez bien de la chance, Madame, que mon estomac gargouille encore, et qu’il me réclame de la matière, que son exigence à lui me conduise dans vos bureaux puants l’éther et la javel, me demandant si j’attends un bilan sérologique ou simplement des « ressources pour l’emploi ».

Vous parler du « souci de l’autre » et des mots. Qu’il faudrait peut-être un peu plus considérer. Que la légitimité dont vous vous croyez investie pour me dire qui je suis existe autant que votre compréhension du mot « violence ».

Le sens symbolique a déserté la pièce et l’univers. La violence du même ordre, elle, se porte bien.







Puisqu'il est d'usage d'être poli quand vient le temps des nouveaux calendriers chatons et biches s'abreuvant au ruisseau, voici un exemple de souhaits rigolards en provenance du joyeux pays de la matraque et des lacrymos


2 commentaires:

Anonyme a dit…

et... bonané 2009 !

Antimollusques a dit…

Orthodoxie dans l'orthographe, phrase nominale, joie de vivre, pas de doute, c'est bien un gardien de la paix qui appose sa gommette sur le furoncle.

Gard'av'ment vôtre.