samedi 31 janvier 2009

En passant par le Luco, parcours de santé







Les abords du Luxembourg ne sont plus ce qu'ils étaient...







Un son Antimollusques.
Une image Ubifaciunt.

dimanche 25 janvier 2009

XXXXX

" - Je puis vous en témoigner formellement, Astrid, monsieur votre époux a raison: le fistfucking n'est pas proscrit les dimanches de pluie.

- Certes, mais, dites-nous cher Abbé Cottard, est-ce bien à l'ordre de la Fraternité du Saint-Esprit que nous devons libeller le chèque pour la prochaine régate d'Enguerrand ?"




" Mais pourtant, j'ai bien demandé à être tournée vers la droite."




" Notre Père qui êtes aux cieux, je me concentre."




" - Nous en avons livrés beaucoup, Charles et moi...

- Claude a raison, de plus, si je puis me permettre, nous n'avons violé que notre cadette."





" Christ calliiiing.... now war is declared-and battle come down"




" Aymeric ne me prendra pas par derrière, foi de louvette."







" Titille-moi la chaussure bateau, Alix."




" Je vous le répète: ma myopie n'a rien à voir avec mes parents-cousins."










" Mon Père, nous verrons cela après la marche..."




" Ouille !"




" Rien à treuf', je ferai Jean-Pierre Mocky."







" Couper un arbre à kebab est un meutre."




" Non, les enfants, ces merguez ne contiennent pas de josacine."




" Notre Dame des Bigoudis, priez pour nous."




" Mais je vous assure, Marie-Madeleine, la vierge elle-même pratiquait l'oral sex."




" Je suis partout, partout."




" Fist T-Shirt chouan"




" Mais si, j't'assure, j'te file un Pikachu contre deux touche-pipi."




" Brassards Lavallière"










" De l'inconvénient d'être né."




" Le crack ferait également des ravages parmi la jeunesse catholique."

















" Le catholicisme est un pacifisme."




" Le Tout-Paris le sussurait : Sophie Davant revend des fauteuils."





lundi 19 janvier 2009

Pharmacopée roumaine



Propre du procrastinateur : Jugez-moi sur mon lit de mort.

*

Survivre par -30, clamser sur la mer Egée.

*

Se rêver Antigone, vivre en Ismène.

*

Applaudir et ruminer.

mercredi 14 janvier 2009

Constantine




Comment cela s'appelle-t-il?


*


La France présente une capitale où le temps semble s'être arrêté sur la case Ancien Régime. Où chaque façade pue le pouvoir et les jouissances de ses dignes représentants. L'obscénité y prospère. Sa contestation est rendue inaudible. Les rues y sont rectilignes, identiques et hautaines. 

Les rois s'appellent désormais "président", "premier ministre", "députés", "sénateurs". Sur les mêmes fauteuils, les mêmes ordures. "Elues" par on ne sait trop qui. Tous ceux qui croient encore que l'urne n'est pas tout à fait funéraire. Qui s'imaginent qu'en déposant un petit billet, l'inique sera un peu plus effacé, un peu moins grossier. Il n'est plus question d'aménagement. On peut tout à fait déplacer des cloisons, en améliorer l'esthétisme, ce n'est pas en participant activement à sa rénovation que la prison deviendra agréable. 


*


 
«Pour la première fois depuis une génération, le nombre de clandestins en France a commencé à décroître en France.» (1)


Ils éructent et en appellent à notre volonté d'intégration par la maîtrise de la langue, de sa grammaire. Quand bien même le métèque parviendrait-il à déployer ladite volonté par l'usage quotidien de l'imparfait du subjonctif, l'Etat français lui vomirait encore à la gueule. "Droits des étrangers" disent-ils. Les ministères de la "Justice" (sic) et de l'Immigration et de l'Identité Nationale ont un sens aigu de l'oxymore. 

Quand quelque chose s'effondre ou tend à disparaître, on hurle son existence dans les moindres sous-pentes. Un vibrant hommage de la liberté dans une cellule. Je vous comprime tout en célébrant dans un énième trémolo mon souci de la libre expression.

Festoie, Brice. Targue-toi de ton bilan, promène toi d'un palace du peuple à un autre. Du 101 rue de Grenelle au 127.  Treize portes cochères plus tard, l'identité tautologique du salaud demeure.


Qu'aurais-je, Brice, quand j'aurais balancé à tes services ce grand con de S. qui fait des fleurs en fil de laiton? Quand mon plastron sera décoré aux couleurs de la République, de celles qui broient, qui expulsent. Elle sera comment la médaille? Jaune pâle? Aurais-je droit à des "miles" pour parcourir ce monde que tu méprises car trop peu menotté à ton goût ? Les décorations tiennent plus du linceul que du simple apparat. On organisera encore des galas en l'honneur de tous ceux qui en ont perdu le sens. On glosera à l'envi sur les nécessités d'expliquer à la populace que, si elle n'est pas contente, c'est qu'on a failli en matière de communication et de pédagogie. S'il y a soulèvement, il s'agira simplement d'un malentendu. D'une petite erreur de compréhension. 

"Développement solidaire"







Dans sa cellule, S. fait des fleurs en papier toilette. 









(1) Extrait de la conférence de presse donnée par Brice Hortefeux, le 13/01/09



Le vulgaire mis au service de la "pédagogie gouvernementale" en matière de politique d'immigration: une contribution de Nadine Morano, représentante de la commission "Classe, intelligence et vous-avez-une-culture? (sic)"


jeudi 8 janvier 2009

Bureau d'entraînement





Prendre les armes ou le coupon du RMI ? Considérer les paroles d’une « coach » mandatée par l’ANPE qui nous apprend en y croyant vraiment que l’ « on ne peut pas être naturel » dans un entretien d’embauche et que l’authenticité dont je lui parle est considérée – « c’est un exemple » - par les employeurs comme le fait de « travailler nu ».

Lui parler de « violence symbolique ». Lui dire, que, non, on n’a pas envie de « jouer le jeu » dont elle parle.


Douce incommunicabilité !

Les chômeurs ont ceci d’intéressant, c’est qu’ils permettent à d’anciens membres de la confrérie abonnée aux entretiens infantilisants de rendre le type le plus sensé pèlerin régulier de Sainte-Anne. Ou aspirant plastiqueur.


S’assurer un « avenir » où certes, à la fin, on pourra actionner la pompe à oxygène en susurrant que l’on ne s’est pas trahi, mais où l’on aura rapiécé ses guenilles avant un énième « entretien » avec un laborantin-sauveur de l’humanité perdue.

Vous avez bien de la chance, Madame, que mon estomac gargouille encore, et qu’il me réclame de la matière, que son exigence à lui me conduise dans vos bureaux puants l’éther et la javel, me demandant si j’attends un bilan sérologique ou simplement des « ressources pour l’emploi ».

Vous parler du « souci de l’autre » et des mots. Qu’il faudrait peut-être un peu plus considérer. Que la légitimité dont vous vous croyez investie pour me dire qui je suis existe autant que votre compréhension du mot « violence ».

Le sens symbolique a déserté la pièce et l’univers. La violence du même ordre, elle, se porte bien.







Puisqu'il est d'usage d'être poli quand vient le temps des nouveaux calendriers chatons et biches s'abreuvant au ruisseau, voici un exemple de souhaits rigolards en provenance du joyeux pays de la matraque et des lacrymos