dimanche 29 avril 2007

Anthropologie du mollusque




« Ce mollusque gastéropode se déplace lentement en ondulant ses lobes. Lorsqu'il est dérangé, il sécrète un liquide violet foncé pour repousser ses agresseurs et masquer sa fuite. »


La tentation de la médiocrité est grande, la sécrétion de liquide « violet foncé » va bon train. Il semblerait même qu’il y ait un dérèglement endocrinien généralisé. Tous aux abris ! On se déplace lentement, pas trop vite surtout. C’est le côté chaud et réconfortant de la vase. Les dimanche, les mollusques se déplacent. Notons que généralement le mollusque parle peu, il va par deux toutefois, autant être mous dans sa coquille, à deux. Partage du mou en famille.

Avec un encéphalogramme approchant le stade du « plat », le mollusque est heureux. Degré zéro de la réflexion, il ondule gaiement. Pas trop mais assez pour se sentir onduler. C’est le luxe et la volupté des bas fonds. Quand il considère qu’il a trop ondulé, le mollusque se barre. Il s’en retourne non vivre dans les sédiments.

Délice de l’invertébré. Extase du vide !


Au royaume des mollusques, il nous faudra investir dans de solides pieux.

Harponnement vôtre.

vendredi 27 avril 2007

The very base de tout






"Dieu a dit : "tu aimeras ton prochain comme toi-même", c'est vrai. Mais Dieu ou pas, j'ai horreur qu'on me tutoie, et puis je préfère moi-même, c'est pas de ma faute." Pierre Desproges